Serigne Guèye Diop ou la revanche du travail bien fait

Par Mamadou Sèye

A une époque où certains croient qu’il suffit de hausser le ton pour exister dans le débat public, le Sénégal a encore la chance de compter des hommes qui parlent peu, mais qui agissent. Serigne Guèye Diop, ministre de l’Industrie et du Commerce, fait partie de cette race rare de bâtisseurs qui préfèrent l’effort à l’esbroufe, le concret au verbe, la sueur à la posture. C’est peut-être ce silence laborieux qui dérange ceux dont la parole n’a plus de support que l’amertume. Quand l’action est là, tapie dans les chiffres, dans les bilans, dans les infrastructures visibles et les résultats palpables, la parole malveillante se ridiculise toute seule.

Serigne Guèye Diop, c’est d’abord un parcours qui force le respect. Docteur en biochimie alimentaire, formé au prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT), ancien cadre de Nestlé et ancien maire de Sandiara, il est à la croisée du savoir scientifique, de l’engagement local et de la vision stratégique nationale. Ceux qui le découvrent aujourd’hui, à travers les vitupérations d’un frustré éjecté du système, ne font que mettre en lumière ce que les observateurs attentifs avaient déjà noté : ce ministre travaille, et il le fait bien.

Depuis son entrée au gouvernement, il a impulsé un changement de paradigme dans le secteur industriel. A Sandiara, zone économique spéciale qu’il a pensée, portée, aménagée et animée, ce sont déjà plus de seize usines qui tournent à plein régime, générant des milliers d’emplois directs et un impact budgétaire spectaculaire pour la commune : de 20 millions à plus d’un milliard de francs CFA en dix ans. A l’échelle nationale, c’est un plan ambitieux de 45 agropoles en gestation, et 46 pôles industriels de 1 000 hectares chacun prévus pour faire entrer le Sénégal dans une ère de production à grande échelle, tournée vers la transformation locale, la valeur ajoutée et la souveraineté économique.

Pendant que d’autres gesticulent sur les réseaux ou rêvent encore d’un strapontin perdu, Serigne Guèye Diop trace son sillon. Il parle aux investisseurs, négocie avec les industriels, accueille les chefs d’entreprise, mobilise les ingénieurs, projette l’avenir. Il annonce une usine d’engrais à Matam pour servir l’agriculture nationale, développe des filières innovantes à base de recyclage (canettes, batteries, pneus), et organise les premiers Etats généraux de l’industrie, prélude à une feuille de route nationale pensée jusqu’en 2050. Pas un slogan. Pas une incantation. Des actes.

Ceux qui s’attaquent à lui se trompent de cible et de registre. On ne déconstruit pas un homme par les mots quand il bâtit par les faits. On ne salit pas une réputation que le terrain lui-même blanchit chaque jour. Les Sénégalais ne sont pas dupes. Ils voient. Ils comprennent. Ils savent que derrière l’agitation de certains se cache souvent la douleur de la perte du pouvoir et la rage de ne plus avoir de carte d’accès au Palais. Ils savent aussi reconnaître ceux qui ont de la substance, de la méthode, du cap.

Le Sénégal n’a pas besoin de chroniqueurs improvisés en politique ni de porte-voix aigris. Il a besoin de ministres comme Serigne Guèye Diop, qui mettent les mains dans le cambouis du réel, qui apportent des solutions, qui croient au potentiel du pays et le matérialisent au quotidien. A ceux qui l’attaquent, le travail répondra. Le terrain tranchera. L’histoire classera. Et elle saura, sans hésitation, où se trouvent les faiseurs et où gisent les bavards.


4 commentaires sur « Serigne Guèye Diop ou la revanche du travail bien fait »

  1. Un brillant article commre sait le faire l’auteur Mamadou Seye est un féru la plume.
    Oui, le temps est le meulleur juge il finit toujours par faire la différence entre le vrai de l’ivrai, le clown et le Roi. Avec lui, le clown finit toujours par retrouver son cirque et le Roi son trône.

  2. Machalla cela fait du bien de savoir qu’il y a chez nous des Hommes de cette trempe Alhamdoulilah Article tres bien ecrit Merci à son aute

  3. Titulaire d’un Licence en droit des affaires fiscalité à l’école de formation HECM Dakar je me permets de vous contacter afin de vous adresser ma candidature pour obtenir un poste de fiscalité Fort de mes années de formation je connais les aspects du métier En effet je suis une personne Vigilante sérieuse respectueuse et je prends un réel plaisir à exercer cette fonction

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