FMI et nouvelles autorités

Quand l’opposition espère une rupture que le FMI ne souhaite pas

Depuis l’alternance du 24 mars, certains cercles politiques qui peinent à digérer leur sortie du pouvoir ont choisi un nouveau terrain de combat : entretenir la confusion autour des relations entre le Sénégal et les institutions financières internationales, en particulier le Fonds Monétaire International (FMI).

L’objectif est simple : suggérer que les nouvelles autorités, portées par le duo Diomaye-Sonko, mèneraient le pays tout droit vers l’isolement économique, que leur discours souverainiste serait incompatible avec les exigences des bailleurs, et que les financements internationaux risqueraient de se tarir. Une stratégie de communication sournoise, fondée davantage sur des souhaits que sur des faits.

Mais la réalité est tout autre. Depuis l’élection du Président Diomaye Faye, le FMI n’a jamais manifesté la moindre hostilité à l’égard du nouveau régime. Bien au contraire. À travers des signaux officiels et officieux, le Fonds a exprimé sa volonté d’accompagner le Sénégal, dans la continuité des programmes en cours, tout en étant à l’écoute des orientations nouvelles que pourrait adopter le gouvernement.

Cela n’a rien d’étonnant. Le FMI est une institution pragmatique. Il n’est ni partisan, ni idéologue. Il soutient les pays qui démontrent une volonté de réforme, une capacité de négociation et un souci de transparence dans la gestion macroéconomique. Le discours des nouvelles autorités, bien que critique à l’égard de certaines pratiques passées, s’inscrit dans un cadre institutionnel respectueux des engagements du pays. Aucun chantage, aucun rejet brutal. Juste une volonté d’examiner les partenariats sous un nouveau prisme : celui des intérêts nationaux bien compris.

Ce sont donc les anciens gestionnaires du pays qui, incapables d’assumer leur bilan, tentent de faire croire que toute relecture des politiques économiques serait un saut dans le vide. Ils brandissent le FMI comme une épée de Damoclès, alors qu’il n’est en réalité qu’un outil de dialogue économique — dialogue que les nouvelles autorités sont parfaitement disposées à poursuivre, dans la transparence et la souveraineté.

En vérité, ceux qui misaient sur une brouille entre le FMI et le Sénégal se retrouvent face à un échec cuisant. Car le pays a changé d’hommes, mais pas d’ambition ni de sérieux. L’alternance n’a pas mis fin aux engagements internationaux. Elle a simplement réorienté les priorités, avec plus de rigueur, plus d’exigence, et une écoute renforcée des besoins réels des populations.

En misant sur la peur et la confusion, les anciens stratèges du chaos se sont une fois de plus trompés de cible… et de pays.

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