En ce week-end pascal, moment de ferveur, de recueillement et de célébration, nous adressons à nos compatriotes chrétiens nos vœux les plus sincères de paix, de solidarité et de renouveau. La fête de Pâques, au-delà de sa dimension spirituelle, est aussi, dans notre pays, un moment fort de cohésion sociale, une tradition bien sénégalaise où le partage transcende les confessions.
Partout, dans les foyers, les odeurs familières du Ngalakh – ce délicieux mélange de pâte d’arachide, de pain de singe (bouye) et de couscous de mil – rappellent que la fête est autant dans les cœurs que dans les bols. Offert aux voisins, partagé entre familles de confessions différentes, le Ngalakh est le symbole sucré d’un vivre-ensemble que le monde nous envie.
Le Sénégal, pays de la Téranga, a su faire de ses diversités religieuses une richesse précieuse. Et à chaque grande fête – qu’elle soit musulmane ou chrétienne – c’est une société unie qui se retrouve dans le respect, la solidarité et une certaine fraternité de l’âme. La Pâques ne déroge pas à cette règle. Bien au contraire, elle la magnifie.
À l’heure où notre pays s’engage dans une phase nouvelle de son histoire politique, la résilience sociale, la paix des cœurs et la responsabilité collective deviennent plus que jamais des biens précieux à préserver. La foi, quelle que soit sa source, peut et doit y contribuer.
Alors que les cloches de Pâques résonnent dans les églises, qu’elles portent aussi l’écho d’un vœu commun : celui d’un Sénégal réconcilié avec lui-même, engagé sur les chemins de la justice, de l’équité et de la fraternité.
À toutes les familles chrétiennes, à tous les citoyens habités par l’esprit de Pâques, nous souhaitons une fête lumineuse, dans la joie, la sérénité… et le goût inégalé du Ngalakh partagé.
Joyeuses Pâques ! Promedia