Il a tendu la main. Il a offert le débat. Il a assumé ses actes, ses chiffres, ses bilans. Mais à l’autre bout, silence. Fuite. Evitement. Il faut croire que le courage n’a jamais été la qualité première des professionnels de l’insinuation.
Jean Michel Sène aurait pu se réfugier dans le confort des bureaux climatisés, attendre que le vent médiatique passe, faire profil bas. Il a choisi l’honneur : celui d’un homme qui travaille, qui transforme, qui change concrètement le quotidien de milliers de Sénégalais.
Et voilà pourquoi il dérange. Il ne parle pas. Il fait. Il n’alimente pas les polémiques. Il alimente les localités en électricité. Pendant que d’autres en sont encore à manier le soupçon comme seul outil politique, lui installe des panneaux solaires, redonne vie à des zones que le réseau national avait oubliées.
Alors, puisque ceux qui l’attaquent n’osent même pas lui répondre en face, qu’il les méprise souverainement. Oui, souverainement, car il sait que ce n’est ni sur les plateaux de télévision, ni dans les colonnes capricieuses de certaines publications qu’un homme public gagne sa légitimité. C’est sur le terrain. C’est dans l’adhésion populaire. C’est dans la reconnaissance de l’Etat.
Les populations sont reconnaissantes. L’Etat l’a félicité par la voix de son Premier ministre. Point final.
A partir de là, il n’y a plus débat. Il y a une mission, des résultats, et un homme à sa tâche. Ceux qui veulent bavarder peuvent le faire. Ceux qui veulent servir peuvent le suivre. Quant à ceux qui veulent salir, qu’ils s’épuisent. Ils finiront seuls, dans l’obscurité qu’ils méritent.